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Le scandale des maisons de retraite

Expulsée à 94 ans de sa maison de retraite


La ministre chargée des Personnes âgées, Michèle Delaunay, a estimé lundi que la maison de retraite de Chaville (Hauts-de-Seine), qui a expulsé une nonagénaire pour défaut de paiement, avait agi «en violation du droit et de la dignité humaine».

Selon elle, «tous les feux sont au rouge». «Une personne vulnérable a été expulsée sur décision du directeur à la veille d'un week-end, en période hivernale», a-t-elle souligné, rappelant que la chambre d'un résident «est son domicile, sur le plan légal».

Maisons de retraite : le rapport qui accuse

 

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/31/1366407-maisons-de-retraite-le-rapport-qui-accuse.html

Une étude non rendue publique s'est intéressée à la qualité de la prise en charge dans 203 EHPAD de la Région de Toulouse. L'enquête révèle une surconsommation de médicaments et de psychotropes.

On prescrit trop de médicaments dans les maisons de retraite, parfois jusqu'à dix par patient, et cette médication exagérée est tout à fait inégale d'un établissement à l'autre. C'est ce que révèle l'enquête « Iquare » dont les résultats n'ont pas été rendus publics, sans doute parce qu'ils dénoncent malgré eux le mode de fonctionnement de certains Ehpad où les pensionnaires sont assommés de médicaments et de psychotropes.

Ce constat, selon Gérard Bapt, spécialiste des questions de santé à l'Assemblée nationale, ramène à une autre évidence : si on « calme » ainsi les patients, c'est parce que les structures de santé souffrent de manière chronique d'un manque de personnel, n'ayant plus le temps de gérer les malades, surtout atteints de pathologies lourdes.

Au moins huit médicaments par patient

 Alors que révèlent les chiffres ? Dans la région, tout patient se voit administrer en moyenne huit médicaments. Et, pour 21 % des malades, la consommation est d'au moins trois psychotropes. Près de 44 % des résidents sont sous antidépresseurs, 45 % sous anxiolytiques, et 9,4 % sous Benzodiazépine dont on sait les effets sur les personnes âgées qui ont du mal à les assimiler, fait observer Gérard Bapt qui a obtenu des extraits de l'enquête sans pouvoir se la procurer officiellement.

« Je suis effaré »

« En tant que médecin, je suis effaré de découvrir un tel niveau de prescriptions et de polymédications. Quand on pense que des patients se voient administrer plus de dix médicaments ! », commente le député Gérard Bapt, président du groupe d'études « Santé environnementale » à l'Assemblée. « Cette étude mériterait un débat public plutôt que d'être enterrée », poursuit le cardiologue. Ces chiffres démontrent selon lui, l'ampleur des besoins en personnel d'encadrement qualifié dans les structures médicales, mais aussi les besoins en temps médical. « Si on « calme ainsi les patients », c'est parce que les moyens humains sont très insuffisants. »

On peut constater, dans cet article, qu'un député NE PEUT PAS AVOIR ACCÈS à un rapport de l'ARS. Dans quelle république bananière sommes-nous ? (NDR)


On peut aussi constater que pour les EHPAD à but lucratif tout va pour le mieux


http://www.lesechos.fr/13/09/2012/LesEchos/21269-129-ECH_les-maisons-de-retraite-privees-affichent-une-sante-eclatante.htm?texte=MEDICA

 

extrait :

« Des performances à faire pâlir de jalousie nombre d'entreprises... Avec une croissance à deux chiffres -et plus proche de 20 que de 10 -de leur chiffre d'affaires et de leur résultat net au premier semestre 2012, les trois premiers groupes privés d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) affichent une santé éclatante. »

 

Pour mémoire, voici  les tarifs de la maison de retraite (124 €/ j hors suppléments pour les seuls frais d'hébergement-gîte et couvert, soit 45 260€ par an ) dont la vieille dame de 94 ans a "été expulsée" sans ménagement.

En résumé, Une double angoisse pour la fin de vie, un mouroir à prix d’or à la charge de sa descendance et la crainte de mauvais traitements que l’on ne peut plus que subir. Que font l’IGASS et l’ARS ? Des rapports que personne ne peut lire car ces rapports mettent en évidence une substitution des moyens humains nécessaires par la camisole chimique pour les pensionnaires. (NDR)

 



10/01/2013
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